
Crédit : Arnaud Bouissou / Terra
Méthodologie de la consultation des territoires
La consultation a pris la forme d’un questionnaire en ligne. Les contributeurs étaient invités à formuler et décrire des propositions en faveur de la biodiversité, en en précisant les problématiques auxquelles leurs propositions visaient à faire face, leurs finalités, les leviers de mise en œuvre, les acteurs à impliquer ou encore les moyens de financement. Outre les saisies en ligne, des contributions reçues en format libre ont fait l’objet d’une ressaisie.
Une diversité des territoires
La plupart des territoires sont représentés par les contributeurs à la consultation. Outre une surreprésentation – attendue – de l’Ile-de-France, les régions Bretagne, Auvergne-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie se démarquent également. 11% des contributeurs sont localisés en Outre-Mer.
Des contributions soumises en majorité par des acteurs publics
La majorité des propositions proviennent d’acteurs publics (établissements publics des collectivités locales, établissements publics de l’État, collectivités…), qui ont eu une propension à faire des propositions multiples. À l’inverse, les acteurs privés ont été nombreux à se mobiliser, mais ont limité leur nombre de propositions.
Les thématiques des propositions
Les propositions visent principalement à :
- Protéger et reconquérir les écosystèmes (26% au global) – 210 proposition
- Améliorer le pilotage des politiques publiques de biodiversité (17% au global) – 136 propositions
- Promouvoir un modèle socio-économique favorable à la biodiversité (14% au global) – 110 propositions
- Choisir un modèle d’aménagement sobre, inclusif et résilient (12%) – 95 propositions / Favoriser l’harmonie entre l’Homme et la Nature (12%) – 93 propositions / Agir pour l’agriculture, l’alimentation et la santé (11%) – 85 propositions
- Développer la connaissance (8%) – 63 propositions
Messages clefs
Les finalités de bien vivre en harmonie avec la nature (37%) et de restauration de la biodiversité (35%) arrivent en tête à égalité, vient ensuite la réduction des pressions (24%) : cela traduit un changement de prise de conscience forte de l’importance de la place de la nature dans notre quotidien.
L’échelle infra-régionale est privilégiée (43%) par les contributeurs comme la plus à même pour mettre en œuvre leurs propositions et en second niveau l’échelle nationale et régionale (21%).
Les gestionnaires d’espaces naturels, collectivités territoriales et établissements publics de l’État sont identifiés comme les premiers acteurs à impliquer.
Parmi les leviers plébiscités, les leviers économiques prédominent (26%). Viennent ensuite les leviers de recherche (21%) puis juridiques ou administratifs (21%).